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L'émetteur possède le contrôle du flux d'information, c'est-à-dire
qu'il s'abonne à un canal Multicast. Il choisit les transparents et les
diffuse sur le canal IP Multicast dans l'ordre qui lui convient, avec le
rythme qu'il désire (possibilité d'aller en avant ou en arrière, et
de rendre la séquence automatique).
Le récepteur, lui, ne peut que s'abonner à un canal Multicast, sur
lequel il recevra le flux d'information. Il ne peut pas exercer de
contrôle sur la réception des transparents (si ce n'est démarrer ou
interrompre la réception).
Les transparents se présentent sous la forme de pages HTML
classiques. Aussi, émetteur comme récepteur doivent disposer d'un
navigateur pour les visualiser. Le transfert sur le canal Multicast, par
contre, s'effectue sous la forme de blocs d'octets. Il y a donc conversion
des données, entre leur utilisation et leur transport:
- L'émetteur doit, avant émission, convertir la page HTML en
fichier binaire comprenant la page elle-même et les images, appelettes, et
autres composants de la page.
- Le récepteur, lui, doit reconstituer, avant de l'afficher, la page
HTML et les différents fichiers auxquels fait référence la page, tout
cela à partir du fichier binaire reçu.
Le projet a été réalisé dans le langage de programmation Java.
Il se base sur le protocole de diffusion Multicast sur IP, AMP
Asynchronous Multicast Protocol, implémenté par Stéphan Kraus à l'Institut
Eurécom.
De plus, il comporte plusieurs parties, correspondant aux trois couches
logiques suivantes:
-
Le contrôle:
- défilement de la séquence des
transparents, et abonnement à Multicast,
-
La conversion des données:
- HTML Fichier Binaire, et Fichier Binaire HTML, pour rendre
les pages HTML transportables sur Multicast,
-
L'interface graphique:
-
Pour l'émetteur:
- panel de contrôle de défilement, gestion
du nom de canal Multicast,
-
Pour le récepteur:
- afficher les transparents, les enregistrer
(fonction que nous n'avons pas implémentée pour l'instant puisque les
transparents sont visualisés avec Netscape, et qu'il suffit donc
d'effectuer un Save As pour enregister la page et ses composants
depuis Netscape même) et les repasser ultérieurement (toujours en
utilisant Netscape ou un autre éditeur de pages HTML).
Bien sûr, il y a aussi une quatrième couche, celle de transport des fichiers
binaires: c'est celle qui implémente AMP.
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Denis Arnaud
12/19/1997