Le dispositif d'insertion de synchronisation, dès lors, devient nécessaire,
puisque l'on ne sait pas reconnaître, a priori, le début de chacun
des mots 8 bits transmis. Une solution consisterait à ajouter, entre chacun
des mots utiles, des séparateurs de composition connue. Le problème serait
évidemment l'augmentation du nombre de bits transmis, pour un même nombre
de bits utiles (provenant de la quantification du signal analogique
initial), et donc l'augmentation dans le même rapport du débit de
transmission de ces bits (tous les 1/10000 de seconde, il ne faut plus
transmettre 8 bits, mais 8 bits plus le nombre de bits nécessaires à la
constitution du séparateur). La solution retenue est bien d'insérer des
mots de reconnaissance, non pas entre tous les mots utiles, mais seulement
périodiquement (ici, tous les 10000 mots de 8 bits ou, éventuellement, tous
les 100 mots, ce qui donne des fréquences d'émission de ces mots de
reconnaissance, respectivement de 1Hz et de 100Hz). Afin d'éviter
d'éventuelles coïncidences, les mots de synchronisation ont une longueur de
24 () bits, ce qui diminue notoirement la probabilité de fausse
reconnaissance. Lorsqu'effectué à la fréquence de 1Hz, l'ajout du mot de
reconnaissance est audible mais tout à fait tolérable; par contre, à
100Hz, l'on a impression de ne plus recevoir que les tops de
synchronisation!