Le codeur numérique fabrique un signal électrique représentant chacun des
bits. Aussi, comme le récepteur doit pouvoir retrouver dans le signal
numérique la cadence d'émission des bits et s'accorder dessus, c'est
précisément le rôle du codeur de faire apparaître cette fréquence dite
d'horloge (qui vaut bien entendu 80kHz dans notre cas).
Sur le boîtier, différents codes sont proposés, parmi lesquels le NRZ (Non
Return to Zero), le RZ (Return to Zero) et le Bi (Biphase).
Pour le NRZ, on transmet un palier de hauteur nulle pendant une période
d'horloge (donc pendant ) pour signifier le bit 0; le palier de
hauteur +V (par exemple V=5 V) correspond, lui, au bit 1.
Au niveau du RZ, la correspondance est juste modifiée pour le bit 1: on
transmet, pour signifier ce bit, le signal d'horloge H (en fait, +V
pendant puis 0 pendant les restantes).
Enfin, pour le Bi, pour signifier le bit 1 on transmet le signal
d'horloge H, et pour le bit 0 le complémentaire de H (+V pendant
puis 0 pendant les restantes).
En résumé, cela donne:
En clair, puisqu'un schéma vaut toujours mieux qu'un long discours, la figure 3.3 résume ces différents codages.