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3.2.5 Le codage

Le codeur numérique fabrique un signal électrique représentant chacun des bits. Aussi, comme le récepteur doit pouvoir retrouver dans le signal numérique la cadence d'émission des bits et s'accorder dessus, c'est précisément le rôle du codeur de faire apparaître cette fréquence dite d'horloge (qui vaut bien entendu 80kHz dans notre cas).

Sur le boîtier, différents codes sont proposés, parmi lesquels le NRZ (Non Return to Zero), le RZ (Return to Zero) et le Bi$\Phi$ (Biphase).

Pour le NRZ, on transmet un palier de hauteur nulle pendant une période d'horloge (donc pendant $12,5\mu s$) pour signifier le bit 0; le palier de hauteur +V (par exemple V=5 V) correspond, lui, au bit 1.

Au niveau du RZ, la correspondance est juste modifiée pour le bit 1: on transmet, pour signifier ce bit, le signal d'horloge H (en fait, +V pendant $6,25\mu s$ puis 0 pendant les $6,25\mu s$ restantes).

Enfin, pour le Bi$\Phi$, pour signifier le bit 1 on transmet le signal d'horloge H, et pour le bit 0 le complémentaire de H (+V pendant $6,25\mu s$ puis 0 pendant les $6,25\mu s$ restantes).

En résumé, cela donne:

\begin{displaymath}
\begin{array}
{ll}
NRZ: & \left\{ \begin{array}
{rcl}
 0 & \...
 ...  1 & \rightarrow & \overline{H}
 \end{array}\right.\end{array}\end{displaymath}

En clair, puisqu'un schéma vaut toujours mieux qu'un long discours, la figure 3.3 résume ces différents codages.



Figure 3.3: Les différents codages

 Il est à noter que le signal d'horloge H est implicite dans les signaux RZ et Bi$\Phi$, par contre il l'est beaucoup moins avec le codage NRZ. Aussi, c'est du codage Bi$\Phi$ dont on se sert pour la transmission.


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Denis Arnaud
11/25/1997